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Les lettres de Bastet 1

Posté le 12/03/2020

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Coucou tout le monde ! Je m’appelle Bastet. Je suis une chatonne moitié Bombay, moitié...
2020-03-12T00:00:00+01:00

 

                                      Coucou tout le monde ! 

 

Je m’appelle Bastet. Je suis une chatonne moitié Bombay, moitié chatte de gouttière, toute noire.     (Brrr ! pour les abonnés aux superstitions…) Je vis avec « ma compagne humaine » depuis onze ans maintenant. Si je dis compagne, c’est parce qu’elle n’a pas plus un comportement possessif avec moi, qu’elle n’en a eu avec feu mon ami Horus. De fait, je mène une vie de « pas chat ».

Ce qui me plaît le plus, hormis vadrouiller alentour notre little home, c’est de ronronner à cinquante centimètres de ma Dena ; si ce n’est pas carrément lovée contre elle sur le canapé, quand elle s’accorde un moment de détente, ce qui n'arrive pas très souvent. Aussi, j'en profite au maximum, quand elle daigne nous offrir un instant de pure tendresse. Nous étions trois à nous régaler de nous convenir. Mais, il y a trois ans par un soir de mai, Horus, un beau matou noir portant plastron blanc, a rejoint le paradis des chats. Horus était un ancien chat errant. Il a quand même eu droit à onze ans de vie douillette auprès de Dena. Il était très intelligent et malgré son passé, super câlin et sociable.

Quant à moi, j’ai été propulsée sur la terrasse de Dena, un soir de la fin août et ce, par les propriétaires de ma mère chatte. J’avais à peine quatre mois et je criais famine quand il m'ont expulsée du panier de ma mère. Enfin, ce soir-là, je me sentais lamentablement seule, face au matou espatarré sur un transat et Dena en train de téléphoner. Mais, j’avais tellement faim que ni une, ni deux, je me suis précipitée direct sur les gamelles d’Horus à plusieurs reprises.        

Détail qui avait entendu Dena me donner du « fusée sur pattes ». Elle a bien tenté me renvoyer d’où je venais ; mais elle ne savait pas encore qu’on m’avait abandonnée. Alors, débuta un véritable cirque qui l’a vue me ramener par quatre fois tout de même, sur la sente menant à son little home pour me voir rentrer « chez moi ». A chaque fois, je me débrouillais pour être la première de retour dans son little home qui me paraissait si douillet et plus encore, du fait du matou roupillant tranquillement sur son transat. Notant, que celui-ci observait la scène, imperturbable. A la quatrième tentative de renvoi dans « mes foyers », un vieux goéland insomniaque a poussé un tel cri en croisant une chauve-souris, que je me suis figée sur place en tremblant de tous mes membres !

Quand elle m’a vue dans cet état, Dena a craqué et ô miracle ! Je l’ai vue se baisser pour me prendre dans ses bras et là… Et là, rien ne fut plus doux que le son de sa voix, quand j’ai compris qu’elle m’aimerait d’étés en hivers tout au long de la vie qui serait mienne près de la sienne, sur cette terre. Horus, était bien un peu vexé de ne plus être le chat de la maison, à lui tout seul. Il en avait même boudé pendant une quinzaine de jours, en logeant sur une terrasse voisine et ne revenant que pour vider sa gamelle. Et puis, un matin, il m’a vue rentrer à la maison avec un bandage sous le ventre. Alors, il a réintégré notre little home et a bondi sur le canapé où je me reposais, pour me câliner longuement.                                                                                                                                                                                                                        A partir de là, nous ne nous sommes plus quittés. Du moins, jusqu’à ce qu’il attrape un vilain truc à la joue et quitte ce monde. J’étais d’une tristesse infinie quand cela est arrivé, et il va sans dire qu'il m’a fallu un peu de temps pour m’habituer à son absence, avant d’occuper à nouveau, nos emplacements préférés. Je sais qu’il manque aussi à Dena, alors, je continue de l’accompagner dans ses balades tout en conversant avec elle, comme il m’avait appris à le faire.

Bien sûr, les personnes que nous croisons trouvent étrange qu’un félin se comporte comme un chien. Mais, ce n’est pas parce que nous sommes indépendants, que nous sommes insensibles. Bien au contraire, nous adorons ceux qui nous aiment suffisamment pour respecter notre manière de vivre. Soit, sans nous imposer moult caresses quand nous ne le souhaitons pas, ni autres niaiseries verbales.

Sur ce, je vais reprendre ma sieste là où je l’avais laissée, pendant que Dena s’affairait entre cannes anglaises, pommade et genouillère. Oui, oui, elle joue à l’infirmière, à la kiné et tout ça, parce que samedi soir je l’ai laissée sortir avec des amis et patatras ! Elle m’en est revenue boiteuse ma stray cat version humaine. Non mais, on n’a pas idée non plus de danser soudainement le fox-trot sans s’être échauffé les patounes avant, hein ! Voilà qui explique pourquoi, j’aime mieux quand elle reste at home avec moi. Quoique ! Même là, elle parvient à me faire des frayeurs à m’en faire dresser les poils des oreilles à la queue. Figurez-vous, qu’elle joue aussi avec des outils qui percent, tranchent et coupent, quand ça lui traverse les esprits. Avec ça, elle a aussi tendance à voyager ; et vu comment elle se débrouille pour atterrir dans des coins inaccessibles aux honnêtes pèlerins… Bref, entre nous, je me demande parfois, si ses anges gardiens sont payés à l’heure ou à la seconde !

Bon, étant donné qu’elle ne risque pas de s’échapper tout de suite avec sa patte folle, je vais en profiter pour la rejoindre dare-dare sur le canapé. A bientôt les gens, c’est promis, je reviendrai vous raconter nos aventures.

Votre dévouée Bastet

  

 

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